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4 décembre 2008

COUP DE COEUR POUR UN LIVRE

Le coeur cousu de Carole Martinez. GALLIMARD

Je viens de tourner les dernières pages de ce livre mais j'aurais aimé qu'il ne finisse pas.
Un roman foisonnant de poésie, de fantastique, de cruauté parfois dans une langue énergique mais qui coule et se lit sans difficulté.

Prêté par mon amie en lecture Catarina, j'ai été sidéré par l'air de parenté de ce livre avec "Cent ans de solitude" de Gabriel Garcia Marquez. On dirait que je n'ai pas été la seule à faire le rapprochement.

J'ai trouvé un site qui en parle bien :

http://www.buzz-litteraire.com/index.php?2007/06/19/901-le-coeur-cousu-de-carole-martinez

« Écoutez, mes sœurs !
Écoutez cette rumeur qui emplit la nuit !
Écoutez... le bruit des mères !
Des choses sacrées se murmurent dans l'ombre des cuisines. Au fond des vieilles casseroles, dans des odeurs d'épices, magie et recette se côtoient.
Les douleurs muettes de nos mères leur ont bâillonné le cœur. Leurs plaintes sont passées dans les soupes : larmes de lait, de sang, larmes épicées, saveurs salées, sucrées. Onctueuses larmes au palais des hommes !
»

"Si Gabriel Garcia Marquez et Carson Mac Cullers avaient eu un enfant ensemble, et si ce rejeton avait hérité du lyrisme poétique du premier et de la sensibilité à fleur de peau de la seconde, il ressemblerait à s’y méprendre à Carole Martinez.

Dans « Le cœur cousu », coup d’essai magistralement transformé, l’auteure s’inspire de ses racines espagnoles pour nous raconter l’histoire de Frasquita, guérisseuse, magicienne et presque sorcière. Comme toutes les femmes de sa famille, Frasquita a reçu en héritage un curieux coffret et un don extraordinaire. Pour la récompenser de sa patience (malheur à celle qui ne saura pas réfréner sa curiosité et ouvrira le coffre avant la date prescrite !) elle se voit dotée du pouvoir de donner vie aux tissus qu’elle assemble, faisant naître sous son aiguille de somptueuses robes à partir de chiffons et des broderies tellement saisissantes qu’elles semblent animées. Un talent jugé suspect par les villageois de son hameau qui ne tardent pas à la mettre au ban de leur société. Et ce n’est que le début de son épopée : jouée et perdue par son mari lors d’un combat de coqs et réprouvée par le village pour cet adultère la voilà condamnée à errer à travers l'Andalousie, en compagnie de ses six enfants qui possèdent, eux aussi, des dons surnaturels…

Racontée par Soledad, la benjamine de Frasquita, l’épopée de la famille Carasco mêlant destins tragiques et extraordinaires tient du conte, presque du mythe. Chaque personnage pourrait ainsi donner lieu à un roman à part entière tant le merveilleux semble intarissable sous la plume d’un auteur habité par la violence et la magie d’une Espagne entre rêve et cauchemar. Roman sacré et païen, lyrique et charnel « Le cœur cousu » est porté par une écriture puissante et sensuelle qui transporte jusqu’à la dernière phrase."

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Commentaires
D
Tiens c'est rigolo ...<br /> Je connais la belle mère de Carole Martinez !!!<br /> <br /> C'est un commentaire ridicule je le conçois mais que j'ai pensé intéressant ...
M
Magnifique critique littéraire !<br /> Tu devrais te recycler dans ce métier : tu donnerais envie de lire à tous les allergique des livres !
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