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* AU JOUR LE JOUR *

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  • Vous trouverez tout ce que vous voulez savoir sur mon état de santé et que je n'ai pas envie de raconter au téléphone ! Le reste c'est pour le fun. Laissez moi une trace de votre passage sur ce blog : un petit mot, une photo, il s'enrichira ainsi.
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26 février 2009

A rapprocher du proverbe zen : Soit heureux un instant cet instant c'est ta vie.

    Juste le temps de vivre de Boris vian (1920-1959)  

 

       

 

    Il a dévalé la colline,
    Ses pieds faisaient rouler des pierres.
    Là-haut, entre les quatre murs,
    La sirène chantait sans joie.
   
    Il respirait l'odeur des arbres,
    Il respirait de tout son corps,
    La lumière l'accompagnait
    Et lui faisait danser son ombre.
   
    Pourvu qu'ils me laissent le temps !
    Il sautait à travers les herbes,
    Il a cueilli deux feuilles jaunes
    Gorgées de sève et de soleil.
   
    Les canons d'acier bleu crachaient
    De courtes flammes de feu sec.
    Pourvu qu'ils me laissent le temps !
    Il est arrivé près de l'eau,
 

 

       

 

    Il y a plongé son visage,
    Il riait de joie, il a bu.
    Pourvu qu'ils me laissent le temps !
    Il s'est relevé pour sauter.
   
    Pourvu qu'ils me laissent le temps !
    Une abeille de cuivre chaud
    L'a foudroyé sur l'autre rive.
    Le sang et l'eau se sont mêlés.
   
    Il avait eu le temps de voir,
    Le temps de boire à ce ruisseau,
    Le temps de porter à sa bouche
    Deux feuilles gorgées de soleil,
   
    Le temps de rire aux assassins,
    Le temps d'atteindre l'autre rive,
    Le temps de courir vers la femme.
    Juste le temps de vivre.
 

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18 février 2009

Scanner, consultation. Résultat des courses : ça va pas vraiment dans le bon sens !

Ce bon vieux taxole semble ne plus faire d'effet, mon bon docteur P.S.C  change la potion magique.
Et moi, je me mets à nouveau au grand repos.
L'information d'aujourd'hui n'est certes pas très bonne mais c'est tout. Ce n'est donc pas la peine de vous précipiter sur votre téléphone pour me dire : "Alors, ma pauvre ! ça va pas ?"
Parce qu'en fait, ça va !
A mon sens, le meilleur moyen et le plus efficace de nous apporter mutuellement du soutien, c'est de privilégier les bons moments de nos vies afin que nous ayons des choses amusantes et sympathiques à raconter.
En ce qui me concerne le sujet plaisant du jour c'est que tous les aménagements apportés dans ma chambre pour m'y donner du confort se révèlent très agréables.
Suivant mon état de forme, je peux de mon lit :
- travailloter sur mon ordinateur
- papoter au téléphone avec les copines
- coller des coquillages
- lire
- regarder des films à la télé
- compter mes poissons dans mon aquarium (j'en ai huit mais j'ai toujours peur qu'il en manque un)
et si je suis complètement à la ramasse, je peux me contenter de les regarder se pourchasser et jouer à des jeux de poissons. C'est assez distrayant.

Prenez bien soin de vous.

6 février 2009

Il faut tout de même que je vous tienne au courant...

J'avoue, en ce moment, je rame ! Rien de bien grave mais quelques douleurs et de l'inconfort.
Je vous raconte :
Jeudi pas hier mais celui d'avant, J+2 après la grosse chimio, plutôt en forme, j'étais contente. Mais le soir, douleurs ++ sous les côtes à droite, je fais le 18, ambulance, urgences, quelques examens le soir même, une nuit éprouvante, d'autres examens le matin. Un médecin interne urgentiste tout content : pas de thrombose ni de pleurésie. J'essaie de prendre un air content moi aussi mais ça ne réglait pas la question de l'origine de la douleur. Et, une bête radio de l'abdomen révèle... tatataaa ! un mega, maousse bouchon colonial - du colon.
Pffff ! là, soulagement, pour de vrai ! Vous imaginez le traitement fort efficace qui a suivi. Je n'en écrirai pas les péripéties mais je tiens à votre disposition un récit oral assez haut en couleur.
J'ai donc repris le cours de ma petite vie tranquille, avec petite chimio mardi dernier et un traitement "détente de la tuyauterie" mais, mais, mais... j'ai pas intérêt à oublier un sachet ou un comprimé car ça recommence...
Bon, on va pas en faire un fromage, lol, pas fine, la plaisanterie.

26 janvier 2009

A chanter sur l'air de "Oh ! mon batoooooooo !" : Je l'ai demain ma chimioooooo !

Globules et plaquettes ont cessé de jouer les filles de l'air... et j'en ai suffisamment sous le coude - façon de parler - pour faire face à la potion magique demain et dans huit jours. Cool !

7 janvier 2009

Qu'on est bien sous la couette...

quand il gèle à pierre fendre dehors...
Eh ! oui, je l'ai eu lundi ma chimio, ça fait un peu bizarre quand on s'est habitué au mercredi, mais bon...
En tout cas, merci à ceux ou celles qui ont entendu mon appel et qui ont rapatrié les plaquettes et globules fugueuses.

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1 janvier 2009

Back to Noël ! ou mes plaquettes sont des benêtes !

Souvenez-vous, il était question d'une chimio le 23 décembre puis le 29... mais voilà, pas assez de plaquettes, grrr ! J'ai réussi à avoir le fin mot de l'histoire. Mes plaquettes sont des benêtes et une bonne part d'entre elles se sont laissées embobiner par quelques globules aventureuses. En fait, les globules blanches et les globules rouges se sont disputées au sujet des noms de rennes du père Noël.  Certaines disaient qu'il faisait sa tournée en Ferrari (rouge) d'autres soutenaient que c'étaient des oies qui tiraient le traineau dans le ciel (n'importe quoi) d'autres enfin donnaient à ces malheureux cervidés des noms ridicules comme Portos, Athos, Aramis ou Castor et Pollux voire Tintin et Milou... que d'inculture... Enfin, une petite globule plus futée que les autres a dit de sa petite voix de globule "Et si on allait en Laponie leur demander leur nom ?"
Aussitôt dit aussitôt fait, les voilà parties vers le grand Nord sans prévenir personne, ni moi, ni le laboratoire, ni le docteur PSC. Elles ont fini par m'appeler en PCV pour me dire qu'elles sont sur le chemin du retour mais qu'elles n'ont plus d'argent et qu'elles sont ... à pied...
Encore une fois, je vais appel à votre bienveillance, si vous voyez un groupe de globules et de plaquettes clopinant sur le bord d'une route, je vous en prie, ramenez-les moi ! Parce que non seulement je vais les attendre un bon bout de temps mais je vous dis pas dans quel état je vais les récupérer.
Pour soulager votre légitime curiosité, je vais vous les dire, moi, les noms de rennes du Père Noël (il suffit d'aller voir sur internet, fastoche !)
Il y a 4 mâles et 4 femelles (en italique leurs noms dans la version originale en anglais) :

  • Tornade (Dasher) - Le plus rapide.
  • Danseur (Dancer) - La plus gracieuse.
  • Furie (Prancer) - Le plus puissant.
  • Fringant (Vixen) - Belle et puissante.
  • Cométe (Comet) - Il apporte le bonheur aux enfants.
  • Cupidon (Cupid) - Elle amène l'amour aux enfants.
  • Tonnerre (Donner) -
  • Éclair (Blitzen) - Elle apporte la lumière (Elle est souvent considérée comme un mâle)

et bien sûr ! le neuvième, Rudolf, le petit renne au nez rouge :

Rudolph_the_Red_Nosed_Reindeer

30 décembre 2008

DE LA LECTURE

DE LA LECTURE  !

.

Propos d'André Maurois :

.

.

"Les livres sont des portes ouvertes sur d'autres âmes et d'autres peuples.
Ils nous apprennent que d'autres plus grands que nous, ont souffert et cherché comme nous.

.
Grâce à eux nous pouvons nous évader de notre petit univers personnel si étroit
grâce à eux nous échapperons à la méditation stérile sur nous-même.
Un soir consacré à la lecture des grands livres est pour l'esprit ce qu'un séjour en montagne est pour le corps.
L'homme redescend de ces hautes cimes plus fort, les poumons et le cerveau lavés de toute souillure,
mieux préparé à affronter avec courage les luttes qu'il retrouvera dans les plaines de la vie quotidienne."

30 décembre 2008

GRENOUILLE

Il était une fois une course ... de grenouilles  

L’objectif était d’arriver en haut d’une grande tour.  

 

Beaucoup de gens se rassemblèrent pour les voir et les soutenir.                                                 

La course commença. 

       

En fait, les gens ne croyaient pas possible que les grenouilles atteignent la cime et toutes les phrases que l’on entendit furent de ce genre : 

                   


"Inutile !!! 

Elles n’y arriveront jamais!" 

Les grenouilles commencèrent peu à peu à se décourager,  

sauf une qui continua de grimper et 

 

Les gens continuaient :  

"... Vraiment pas la peine !!! Elles n’y arriveront jamais!..."  

                

Et les grenouilles s’avouèrent vaincues, sauf une qui continuait envers et contre tout … 

 

A la fin, toutes abandonnèrent, sauf cette grenouille qui, seule et au prix d'un énorme effort, rejoignit la cime. 

Les autres, stupéfaites, voulurent savoir comment elle avait fait.  

 

L’une d’entre elles s’approcha pour lui demander comment elle avait fait pour terminer l’épreuve.  

 

 

Et découvrit qu’elle... 

                   

 


était sourde ! 

... 

N'écoutez donc pas les personnes qui ont la mauvaise habitude d’être négatives ... 

car elles volent les meilleurs espoirs de votre coeur! 

 

Rappelez-vous du pouvoir qu’ont les mots que vous entendez  

ou que vous lisez.  

et soyez TOUJOURS 

 

POSITIF !  

 


13 décembre 2008

Merci, père Noël !

Un jour, comme ça, sans y croire vraiment, je me suis dit que je commanderais bien pour Noël la panoplie de la pilosité féminine du visage. Pour les non-avertis, il s'agit des cils et des sourcils sans la barbe et la moustache qui font partie de la version masculine de la panoplie. Je m'étais amusée, ce jour-là à me demander comment mon souhait se réaliserait. La façon la plus spectaculaire étant de m'endormir le 24 au soir avec mes yeux de poissons tout nus et de me réveiller le 25 au matin avec les yeux de Betty Boop... lol
Et, bien ! aujourd'hui, je peux vous dire que j'ai été bien sage cette année mais pas très, très, très sage car j'ai des bébés-cils !!!!! mais pas de trace de sourcils.... sniff !
Cela dit, je suis très contente car ils font déjà comme un petit trait noir au bord de mes paupières. Je les regarde dix fois par jour, pour un peu je les écouterais pousser mais non, ils poussent en silence.
J'aimerais bien qu'ils mettent le turbo car Noël c'est dans un peu moins de quinze jours et ils sont encore tout petits. J'essaierai bien l'engrais mais ça ne sent pas très bon ou de tirer dessus pour qu'ils poussent plus vite.
Si vous avez des idées, je suis preneuse.

4 décembre 2008

COUP DE COEUR POUR UN LIVRE

Le coeur cousu de Carole Martinez. GALLIMARD

Je viens de tourner les dernières pages de ce livre mais j'aurais aimé qu'il ne finisse pas.
Un roman foisonnant de poésie, de fantastique, de cruauté parfois dans une langue énergique mais qui coule et se lit sans difficulté.

Prêté par mon amie en lecture Catarina, j'ai été sidéré par l'air de parenté de ce livre avec "Cent ans de solitude" de Gabriel Garcia Marquez. On dirait que je n'ai pas été la seule à faire le rapprochement.

J'ai trouvé un site qui en parle bien :

http://www.buzz-litteraire.com/index.php?2007/06/19/901-le-coeur-cousu-de-carole-martinez

« Écoutez, mes sœurs !
Écoutez cette rumeur qui emplit la nuit !
Écoutez... le bruit des mères !
Des choses sacrées se murmurent dans l'ombre des cuisines. Au fond des vieilles casseroles, dans des odeurs d'épices, magie et recette se côtoient.
Les douleurs muettes de nos mères leur ont bâillonné le cœur. Leurs plaintes sont passées dans les soupes : larmes de lait, de sang, larmes épicées, saveurs salées, sucrées. Onctueuses larmes au palais des hommes !
»

"Si Gabriel Garcia Marquez et Carson Mac Cullers avaient eu un enfant ensemble, et si ce rejeton avait hérité du lyrisme poétique du premier et de la sensibilité à fleur de peau de la seconde, il ressemblerait à s’y méprendre à Carole Martinez.

Dans « Le cœur cousu », coup d’essai magistralement transformé, l’auteure s’inspire de ses racines espagnoles pour nous raconter l’histoire de Frasquita, guérisseuse, magicienne et presque sorcière. Comme toutes les femmes de sa famille, Frasquita a reçu en héritage un curieux coffret et un don extraordinaire. Pour la récompenser de sa patience (malheur à celle qui ne saura pas réfréner sa curiosité et ouvrira le coffre avant la date prescrite !) elle se voit dotée du pouvoir de donner vie aux tissus qu’elle assemble, faisant naître sous son aiguille de somptueuses robes à partir de chiffons et des broderies tellement saisissantes qu’elles semblent animées. Un talent jugé suspect par les villageois de son hameau qui ne tardent pas à la mettre au ban de leur société. Et ce n’est que le début de son épopée : jouée et perdue par son mari lors d’un combat de coqs et réprouvée par le village pour cet adultère la voilà condamnée à errer à travers l'Andalousie, en compagnie de ses six enfants qui possèdent, eux aussi, des dons surnaturels…

Racontée par Soledad, la benjamine de Frasquita, l’épopée de la famille Carasco mêlant destins tragiques et extraordinaires tient du conte, presque du mythe. Chaque personnage pourrait ainsi donner lieu à un roman à part entière tant le merveilleux semble intarissable sous la plume d’un auteur habité par la violence et la magie d’une Espagne entre rêve et cauchemar. Roman sacré et païen, lyrique et charnel « Le cœur cousu » est porté par une écriture puissante et sensuelle qui transporte jusqu’à la dernière phrase."

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