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30 septembre 2008

De la pertinence de l'impermanence !

Bonjour à vous, mes proches par la pensée, l'e-mail ou le téléphone !

Au soir de la belle saison (qui se prolonge sous le soleil, merci l'anticyclone) et à l'aube de la saison d'hiver, nous voici en automne. C'est le moment de récolter les fruits qui ont muri durant l'été et de faire le bilan des mois précédents.
Comme vous l'avez su, la première partie de l'année 2008 n'a pas été très facile pour moi et j'ai passé beaucoup de temps allongée, à surfer sur le net et à explorer tout un tas de sites pour trouver réponse aux questions fondamentales qui étaient devenues mon quotidien, genre : où cours-je ? où vais-je ? et dans quel état j'erre ? - celle-là, c'est un classique mais j'ai du mal à résister... lol
Le Tibet et son ancienne religion d'état - avant l'occupation par la Chine - le bouddhisme tibétain m'a souvent réconfortée par des bribes de textes piochés ici et là.
Je n'y ai rien découvert que je ne connaisse déjà mais j'ai apprivoisé un concept évident mais en contradiction avec mes habitudes de pensées : l'impermanence.
En effet, ici bas tout finit par finir. Tout est amener à changer, à se transformer. La nature, les constructions humaines, les certitudes.
"Change is pain." Changer est douloureux car dans notre occident fort civilisé, on valorise d'abord ce qui dure. L'éphémère n'a que peu de prix. Et pourtant nos journées sont tissées d'éphémère.
Ceux d'entre vous qui m'ont en contact sur msn auront remarqué mon avatar complété par le message. "Mono no aware", la transcription en caractéres latins d'une expression japonaise. Je ne suis pas spécialement érudite et la traduction que j'en ai trouvé vient d'un site que je serai incapable de retrouver mais elle m'a plu :

"De nos jours on emploie souvent le terme mono no aware pour décrire cet état d'esprit ou, selon le mot de Tamako Niwa "la tristesse sereine" qui nous envahit à la vue du monde. On l'utilise également pour décrire l'acceptation tranquille d'un monde en transition, le plaisir innocent et éphémère goûté à l'activité quotidienne ou encore le contentement procuré par la précarité de sa propre existence."

Inutile de préciser que j'ignore tout de ce monsieur Tamako Niwa....
En son temps, Alphonse (de Lamartine) l'avait bien compris mais en creux puisque, dans une tentative désespérée de faire durer un moment de bonheur amoureux, il suppliait ainsi - ça c'est facile,  tout le monde connaît - "Ô temps, suspends ton vol et vous, heures propices, suspendez votre cours. Laissez nous savourer les rapides délices des plus beaux de nos jours". Eh ! ben, non, le temps, il ne suspend jamais son vol. Et les rapides délices, on a intérêt à les savourer vite fait quand elles se présentent parce que quand c'est passé, c'est passé. Et ça ne sert à rien de pleurer !
Donc, voilà, tout change tout le temps et c'est plus agréable d'accepter ce qui vient à nous par ce changement avec intérêt et bonne humeur que de regretter ce qui n'est plus, na !
Donc, cette newsletter est la dernière. Je ne sais pas encore par quoi je vais la remplacer pour vous donner des nouvelles... signaux de fumée, télépathie, pigeons voyageurs... affaire à suivre...
Merci à toutes et tous pour votre soutien.
Prenez soin de vous et portez vous bien !

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Commentaires
G
J'espère que tu vas trouver un autre moyen de nous dire comment tu vis cette période de ta vie.<br /> <br /> Le livre de Sogyal Rimpoché: le livre tibétain de la vie et de la mort, m'a été très utile. <br /> <br /> Bisous.
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